« Nous avons connu un été compliqué avec les gens du voyage dans le Val-d’Oise. Entre cette problématique et celle des rodéos motos, l’enjeu sécuritaire est donc central dans le département. D’après les retours que j’ai pu recueillir ces dernières semaines, tout le monde est content de la convention Sécurité en milieu rural signée avec les services de l’État. Nous avons constaté que le travail avec la préfecture sur la problématique rodéos motos a porté ses fruits. Le phénomène n’est pas complètement éradiqué, mais cette coopération a quand même très bien fonctionné au printemps en réduisant leur quantité. Ce fonctionnement a permis de mettre la machine en route. Maintenant, il faut que le travail se poursuive.
Malheureusement, nous avons toujours des problèmes avec les dépôts sauvages. Le gros souci, c’est que si la personne responsable n’est pas identifiée, les forces de l’ordre ne peuvent rien faire une fois que ces dépôts ont été effectués. S’ils n’ont pas d’adresse pour mettre l’amende, c’est tant pis pour nous. C’est le même problème dans tous les départements.
La convention doit et va permettre de faire arriver les gendarmes plus vite si un agriculteur voit quelqu’un déverser des dépôts. Nous le martelons sans cesse, mais il faut que tout le monde reste très vigilant et très réactif. En cas d’infraction observée, la première chose à faire est d’appeler l’agriculteur référent dans le secteur, puis la seconde est de mettre un message dans le groupe Whatsapp. Ce fonctionnement est déjà bien intégré, mais il ne faut pas le perdre. La conjoncture économique est déjà compliquée pour les agriculteurs, évitons d’avoir l’insécurité comme préoccupation supplémentaire. »