Commission bio : soutenir et valoriser le bio d’Ile-de-France

Le 9 juin, la Commission agriculture biologique de la FDSEA Ile-de-France s’est réunie au Chesnay (Yvelines), sous la présidence de Stéphane Besnard. L’occasion d’évoquer l’avancement des travaux de la Commission, l’aide au maintien et les assurances aléas en agriculture biologique.

Le 9 juin, au Chesnay (Yvelines), la Commission Agriculture biologique de la FDSEA Ile-de-France se retrouvait. Stéphane Besnard, son Président, a d’abord évoqué sa volonté de rendre davantage visibles les agriculteurs bio à la FDSEA, et aussi grâce à l’association Agriculteurs d’Ile-de-France. Ils ont évoqué ensemble la commercialisation, les tensions au niveau des prix, les cultures...  Suite à cela, il a détaillé la réforme de la PAC, le nombre d’adhérents bio à la FDSEA en augmentation (74), les infos flashs mensuelles, le travail effectué par la FNSEA, notamment « un guide d’animation de commission bio qui va être réalisé et auquel l’Ile-de-France a participé », ainsi que « des groupes d’échanges pour faciliter le partage d’expérience entre départements », expliquant le travail fait pour que le bio soit plus crédible et valorisé à la FNSEA. Il a aussi évoqué l’aide au maintien, sujet qui anime les agriculteurs bio de France : « Depuis 2017, il n’y a plus d’aide de l’Etat au maintien, supprimée par le Ministre de l’époque. En Ile-de-France, grâce à l’action de nos représentants, nous avons continué à être soutenus par la Région. Nous avons eu l’assurance que pour 2023 les efforts et pratiques vertueuses des agriculteurs bio franciliens seront valorisés même si c’est hors budget PAC.» Ils ont aussi indiqué que l’agriculture biologique devait être vigilante afin de ne pas être considérée au même titre que la certification HVE.

Bio : incertitudes climatiques, main d’oeuvre et appui technique

Les participants ont ensuite échangé au sujet de l’aléa, des rendements pouvant passer « du simple au double. Nous travaillons sans filets et prenons des risques tous les jours. » a lancé un participant. A cela, le Président a ajouté « L’assurance pour aléas climatiques est de plus en  plus compliquée » évoquant l’idée « d’effectuer un recensement du nombre d’assurés et de non-assurés et sensibiliser les compagnies d’assurance à l’agriculture biologique et ses aléas. » Une réunion à ce sujet sera prévue à la rentrée.

Ensuite, les présents ont évoqué la main d’œuvre en agriculture biologique mais aussi la possibilité de dégrever des terres en agriculture biologique de la taxe foncière « car trop peu le savent. » a ajouté un participant.  Ils ont ensuite parlé de la filière bio, de la Plateforme Chambre où un pont sera fait entre agriculture conventionnelle et biologique, de leurs conversions, de la charte bio, du maintien nécessaire de la filière luzerne, de l’appui technique de qualité du PCTAB de la Chambre d’agriculture de la région Ile-de-France, avant d’ajouter de concert « Nous ne sommes pas là pour opposer les systèmes. La diversité, c’est la richesse de notre agriculture. »