L’AG d’Hurepoix-Étampois ouvre le bal 

VIE SYNDICALE. Mardi 4 janvier, les adhérents du syndicat d’Hurepoix-Étampois ont échangé à Étampes (Essonne) lors de leur assemblée générale. Avant cela, certains ont profité d’une visite des Moulins Fouché. 

Le syndicat d’Hurepoix-Étampois a tenu son assemblée générale mardi 4 janvier à Étampes (Essonne) sous la présidence de Benoit Mazure. À ses côtés, Frédéric Arnoult, secrétaire général, a évoqué les manifestations des 2 avril et 14 décembre et leurs enjeux sur « l’accès aux éco-schémas (appelés aussi éco-régimes, NDLR) et la taxation azote » pour la première et la « dénonciation des positions du Conseil d’État concernant les ZNT » pour la deuxième. 

Le président de la FDSEA, Damien Greffin, a ensuite évoqué la hausse des prix de l’énergie et des matières premières, les aléas climatiques, les soutiens, les avances Pac, la MRC (assurance multirisque climatique) et la refonte globale nécessaire du système, l’environnement réglementaire, les éco-régimes. « On passe d’une Pac économique à une Pac environnementale », a-t-il conclu. Ont été aussi évoqués la réalisation d’un cahier sur la Pac, des réunions locales à venir, le Plan pollinisateurs, le décret ZNT, les gens du voyage, les dégâts de gibiers, les rodéos et dépôts sauvages, mais aussi la nouvelle convention collective nationale et la retraite supplémentaire, le bio, le recensement agricole, la bonne opinion qu’ont les Français des agriculteurs… 

Pour finir, Benoit Mazure a fait un rapport moral résolument optimiste évoquant le climat, les retards de moissons, les rendements, mais aussi les bons côtés du métier : « S’il y a bien un métier où l’on ne s’ennuie pas c’est celui d’agriculteur : excitant, varié et plein d’opportunités ». Il a fini sur une note d’espoir invoquant « l’innovation permettant d’être plus vertueux pour l’environnement » ou encore le « crédit carbone, source de revenu pour nos fermes ». 

 Les adhérents aux Moulins Fouché 

Une dizaine d’adhérents a visité les Moulins Fouché, à Cerny (Essonne), en amont de l’assemblée générale. L’occasion de découvrir un moulin familial dont l’histoire commence dès 1864 grâce à un fils d’agriculteur qui s’installe comme meunier en Essonne. Les adhérents ont ainsi pu profiter d’interventions instructives et d’une visite du moulin. 

Essor de la production (jusqu’à 16 000 tonnes de farine par an), différents types de farines, qualité et proximité des blés, recherche des bons produits, expédition aux boulangers artisanaux, travail de la farine ont pu être davantage appréhendés par les visiteurs. « Notre région regorge de champs de blé, on l’appelle le  »jardin des blés ». Cette situation idéale nous permet de travailler exclusivement avec des partenaires agricoles situés à moins de 50 km du moulin », a expliqué une intervenante.