A Goussainville, rencontre pompiers-agriculteurs

PRÉVENTION INCENDIE. Lundi 21 juin, c’était au tour des derniers agriculteurs du Pays de France de rencontrer les pompiers de leur secteur. L’occasion de mieux comprendre les modalités de collaboration en cas de feu de chaume ou de récolte. 

 Lundi 21 juin, une quinzaine d’agriculteurs du Pays de France s’étaient réunis au Centre de secours de Goussainville (Val-d’Oise), pour une rencontre avec les pompiers avec l'objectif de se connaître et comprendre les atouts de chacun pour une maîtrise des feux de chaume ou de récolte. La rencontre a débuté par un tour de table amorcé par Guillaume Moret, président du syndicat local indiquant : « Ce partenariat avec les pompiers est mis en place pour que les autorités et services de l’État ne nous empêchent pas de moissonner, comme ce qui avait été le cas pour nos voisins de l’Oise. Nous avons pris les devants pour que la moisson se déroule sereinement. Dans le cadre de ce dispositif, les agriculteurs sont au service des pompiers ». 

Le commandant Jean-Noël Bodereau, du Sdis 95*, a donc présenté le maillage du Sdis, son organisation territoriale, le langage pompier concernant les feux et la convention signée entre la profession agricole, le Sdis 95, l’Union des maires et le préfet. Il a ensuite expliqué le rôle des agriculteurs pour de « l’appui matériel au cours des opérations de lutte contre des feux d’espaces naturels » et détaillé le rôle du Commandement des opérations de secours (Cos) qui prend les décisions et est responsable de l’opération. « Il validera toutes les actions menées par vous demain et votre connaissance de terrain va lui servir ». Après cela, il a évoqué les outils numériques détenus par le Sdis 95, comme des drones, une application d’évaluation de distance des feux, un outil de géolocalisation, concourant à un secours rapide. Il a aussi détaillé les mesures de sécurité, le matériel dont les agriculteurs ont besoin en tant que « collaborateurs occasionnels du service public ». Puis agriculteurs et pompiers ont échangé au sujet de leurs problématiques, de l’état des cultures, du timing des moissons avec pragmatisme et intérêts mutuels, augurant une collaboration à venir efficace.