« À l’heure où la FDSEA Île-de- France fête ses 80 ans et le Crédit agricole ses 140 ans, j’aimerais illustrer, un peu comme un arrêt sur images, nos points communs et nos complémentarités.
Le Crédit agricole est né en 1885 afin de combattre une injustice, celle d’exclure une grande majorité d’agriculteurs de l’accès aux crédits bancaires. Quant à la FNSEA et ses branches départementales, elles sont nées à la sortie de la guerre de cette volonté de défendre, dans l’unité, la profession agricole quels que soient les productions et les territoires.
Dans les deux cas, il s’agissait de prendre en main son destin, de se fédérer, de considérer qu’un développement économique performant est source de progrès, surtout s’il est profitable à tous et utile au territoire. Tout naturellement, cela nous a conduits, les uns et les autres, à favoriser la création d’entreprises coopératives. Les coopératives, et donc le Crédit agricole d’Île-de-France, sont à mes yeux le modèle économique le plus abouti dès lors que sa gouvernance assume pleinement ses responsabilités. Là, je fais référence au sens, à la performance et à la pérennité de la coopérative tout autant qu’aux intérêts légitimes de ses forces vives, adhérents et collaborateurs, en termes financiers et d’offres de services.
Des hommes et des femmes qui s’engagent avec sincérité
La FDSEA Île-de-France est à l’écoute de ses cotisants. Ses dirigeants l’ont rappelé lors de l’assemblée générale du 2 juin dernier. Être à l’écoute, c’est ce qui nous a amenés à accompagner en 2024, 2 300 dossiers de crédits d’agriculteurs franciliens. Je salue d’ailleurs l’implication de nos chargés d’affaires agricoles. À l’échelle nationale, sachez que le Crédit agricole accompagne 8 agriculteurs sur 10 en France et met à leur disposition plus de 2 000 conseillers dédiés. Car nous ne cesserons jamais de financer l’agriculture française. Elle est un élément indispensable de souveraineté nationale. Elle est aussi gage de modernisation et d’innovation. Elle offre des solutions qui favorisent un développement durable. Dès lors, l’installation des jeunes agriculteurs est également notre cause.
Tout part du terrain. Le syndicalisme comme le mutualisme économique s’appuie sur des hommes et des femmes qui s’engagent avec sincérité. Aucune de nos organisations n’aurait survécu sans une connaissance fine du terrain. En cela, la force d’un réseau d’élus bénévoles est l’une des conditions clés de la pérennité et de l’adaptation de nos entités. En tant que banque régionale de proximité, nous accordons une attention particulière à nos 530 élus de caisses locales qui maillent ainsi l’Île-de- France. Avec eux, nous voulons agir chaque jour dans l’intérêt de nos clients et de notre territoire. »